BLOODY MARY
BLOODY MARY (13°)
Cocktail Long Drink de 12 cl .
Cette recette à base de Vodka et de Jus de Tomate est élaborée Directement dans le Verre Tumbler et servie dans ce même Verre Tumbler rempli de glace.
Du type "All Day Cocktail", cette recette est toujours appréciée et peut être dégusté à n’importe quel moment de la journée.
Le "Bloody Mary", est un cocktail légèrement alcoolisé, fruité et salé, à base de vodka et de jus de tomate épicé. Très réputé pour son goût pimenté personnalisable, ce mélange féminin pour certains, et bon pour "Un lendemain de veille" pour les autres. Cette recette fait un retour marquée grâce à toutes les variétés de vodkas à la mode.
- Sel de Céleri
- Quelques gouttes de Tabasco
- 1 Trait de Sauce Anglaise (Worcestershire Sauce)
- 1 cl (10 ml) Jus de Citron
- 7 cl (70 ml) Jus de Tomate
- 4 cl (40 ml) Vodka
Décoration : 1 Tranche de Citron - 1 Branche de Céleri (Facultatif)
- Dans un Tumbler rempli de glace
- Saupoudrer de sel de céleri, puis ajouter quelques gouttes de Tabasco et un trait de sauce anglaise.
- Verser tous les autres ingrédients dans l'ordre de la recette.
- Mélanger.
- Garnir d'une tranche de citron et d'une branche de céleri (facultatif).
Compléter le cocktail d'un
stick (bâton mélangeur) et d'une paille.
IMPORTANT :
- Avant de commencer son cocktail, quelle que soit la méthode de préparation, s’assurer de la mise en place de tous les éléments sur son poste de travail (produits, verres, matériel, décoration).
- Le mirage des verres est obligatoire même si vous êtes sûrs de la propreté.
- Lors de la verse dans les verres de service, il faut éviter les « escaliers » et servir en 2 ou 3 passages maximum.
- Tous les gestes de la préparation doivent être réalisés au dessus du bar, au vu et au su du consommateur.
CES PROGRESSIONS SONT APPLICABLES LORS D’EXAMENS OU CONCOURS, IL VA DE SOI QU’EN SITUATION COMMERCIALES D’ENVOI, CERTAINES ÉTAPES SONT SIMPLIFIÉES, AFIN DE GAGNER EN RAPIDITE POUR LE CONFORT DU CONSOMMATEUR;
- Mirer le verre Tumbler (vérifier la qualité et la propreté du verre).
- Remplir le verre tumbler de Glace cube.
- Rafraîchir le verre (à l’aide de la cuillère à mélange, remuer les glaçons dans un mouvement circulaire jusqu'à ce que la paroi du verre soit givrée).
- Egoutter l'eau résiduelle du verre (à l'aide de la passoire à glaçon).
- Saupoudrer le sel de céleri dans le verre.
- Ajouter quelques gouttes de Tabasco et 1 trait de sauce anglaise.
- Verser dans le verre tous les autres ingrédients composant le cocktail en respectant l'ordre et les quantités de la recette (sélectionner exclusivement que des produits de qualités).
- Ajouter de la glace si besoin?.
- Mélanger les ingrédients dans le verre à l’aide de la cuillère à mélange.
- Décorer avec 1 tranche de citron et 1 branche de céleri (facultatif).
- Ajouter un stick.
- Servir dans l'instant, afin que ce cocktail soit consommé frais.
- Déposer le cocktail sur le sous verre (*) que vous avez préalablement déposé devant le consommateur, lors de la prise de la commande (**).
(*) Ce sous verre fait parti de la prestation de service d'un
établissement d’excellence, il recueille les fines gouttelettes d'eau,
dues à la condensation s’écoulant le long du verre, et protège le
consommateur d'éventuelles taches sur ses vêtements).
(**) Ce sous verre, permet également d’informer vos autres
collègues du bar, que la commande de ce consommateur a été prise.
"BLOODY MARY"
Photo : Fernand Petiot, l'inventeur du Bloody Mary |
Fernand Petiot l'improvise un soir, le mettant aussitôt à l'épreuve avec deux clients américains de passage en France. Ce Bloody Mary d'origine ne contient ni sel, ni citron, ni tabasco, il contient en revanche déjà de la sauce Worcestershire et un soupçon de piment de Cayenne (finalement remplacé par le Tabasco). Quelques années plus tard, désormais employé de bar aux États-Unis, Fernand Petiot adapte sa recette pour satisfaire sa clientèle américaine demandeuse d'un Bloody Mary plus relevé.
George Jessel se disait à l'origine du Bloody Mary
Il faut toutefois préciser que Fernand Petiot, de son
propre aveu, s'est inspiré de George Jessel (1898-1981). L'acteur américain
avait la particularité de boire du jus de tomate auquel il ajoutait de la
vodka. Un bien curieux mélange qui le faisait volontiers passer pour un
original dans les soirées.
George Jessel, inventé le Bloody Mary" |
George Jessel n'était pas le seul à porter cette revendication. En effet, le Bar Hemingway du Ritz de Paris revendique également la création du Bloody Mary. Selon l'établissement prestigieux de la place Vendôme, c'est l'un de ses anciens chefs de bar, M. Bertin, qui était à l'oeuvre. M. Bertin aurait inventé le Bloody Mary dans l'après-guerre pour Ernest Hemingway (1899-1961) qui fréquentait assidûment l'établissement, au point que Bertin et Hemingway étaient devenus bons amis.
Origine du nom "Bloody Mary"
Il y a au moins trois origines possibles, chacune liée
à son créateur revendiqué.
Le soir où Fernand Petiot invente la boisson, ce sont
ses deux cobayes américains qui lui inspirent le nom. Originaires de Chicago,
les deux hommes lui racontent qu'ils y fréquentent un bar se nommant le
"Bucket of Blood" ("Seau de sang") où travaille une
serveuse surnommée "Bloody Mary" par les habitués. Séduit par ce nom
sanguin et vendeur qui rappelle à merveille la couleur rouge de la tomate,
Petiot le récupère pour sa création.
Avec George Jessel, le nom ne semble pas avoir
d'histoire. En revanche, il a plusieurs fois changé, passant de "Red
Snapper", "Tomato Pickup", "Morning Glory" à
finalement Bloody Mary.
Dans le cas de M. Bertin, c'est Ernest Hemingway qui
fait office d'inspirateur. Sa quatrième épouse vit alors de plus en plus mal
les virées éthyliques de son mari, le suppliant chaque jour de ne plus boire.
Sentant que sa "foutue Mary" ("bloody Mary") est au bord de
le quitter, mais ne souhaitant pas arrêter l'alcool pour autant, Hemingway
demande à Bertin de lui inventer un mélange dans lequel l'alcool serait masqué.
Bertin commence avec de la Vodka, par nature peu odorante, à laquelle il ajoute
du jus de tomate pour brouiller les pistes.
Il faut par ailleurs savoir qu'Ernest Hemingway, qui
ne pouvait pas se contenter d'un seul bar, fréquentait aussi le Harry's...
• Le meilleur
cocktail en vol est le Bloody Mary
Plusieurs compagnies aériennes ont interdit l’alcool afin d’éviter les
problèmes avec les passagers ivres, mais les voyageurs d’affaires faisant
preuve de modération le reconnaîtront: pouvoir boire un verre à 30 000 pieds
d’altitude est l'un des petits plaisirs des déplacements professionnels. Et
selon une étude scientifique, le meilleur cocktail dans les airs est le Bloody
Mary.
Le goût des aliments et des boissons est modifié dans l’avion. Pourtant,
un cocktail réussi le test de l’altitude selon le professeur Barry Smith,
fondateur du centre d’étude des sens de l’université de Londres : le Bloody
Mary. Selon lui, la saveur de la vodka et du jus de tomate est amplifiée
pendant le vol.
Le scientifique explique dans le
journal Flavour que la sauce Worcestershire "chatouille" notre nez et
stimule ainsi les papilles. Il ajoute que le jus de tomate est l’un des rares
ingrédients à supporter le voyage. En effet, ces fruits contiennent de
nombreuses substances provoquant l'umami (goût savoureux en japonais), l'une
des 5 saveurs de base avec le sucré, l’acide, l’amer et le salé. Présente
également dans les asperges, le poisson, les épinards ou encore le fromage,
elle joue un rôle important pour donner un goût délicieux à la nourriture.
Alors que la perception du salé et du sucré est engourdie par l’altitude et le
bruit, celle de l’umami n’est pas affectée par les conditions de vol. C’est
pourquoi, selon lui, ce breuvage ainsi que sa version soft ont tant de succès
dans les airs.
J'ai rencontré plusieurs personnes qui préférais que leur recette soit élaborer au verre à mélange ou au shaker:
Cette recette peut être élaborée au Verre à mélange, avec cette méthode de préparation le mélange sera rafraîchi et limpide.
Une autre variante du "BLOODY MARY"
Ernest Hemingway, qui aimait siroter des cocktails, aurait demandé au barman de l’époque un « cocktail où on ne sent pas l’alcool » pour ne pas subir les foudres de sa femme Mary Welsh qu’il surnommait « Bloody Mary » soit « satanée Mary ».
LULU WHITE
- "RED SNAPPER" : Même recette que le Bloody Mary, remplacer la Vodka par du Gin.
- « BULL SHOT » : Remplacer le jus de tomate par du consommé de bœuf.
- "BLOODY BULL" : Même recette que le Bloody Mary, avec moitié de Jus de Tomate et Moitié de Consommé.
VODKA / issue de la distillation d’un moût fermenté, élaboré à partir de céréales (blé, orge, seigle, maïs), de mélasse de betterave à sucre, de pomme de terre mais aussi de toute autre matière première d’origine agricole. La vodka, titrant à 96%, est ensuite ramenée entre 35 et 50% par l’adjonction d’eau de source. Dans le cas de matière première agricole, l’Union Européenne exige alors que la nature de cette matière première soit mentionnée sur l’étiquette, et que la vodka obtenue titre au minimum 37,5%.
JUS DE TOMATE Fruit ou légume ? Si on considère son goût, on peut
affirmer les deux. Elle a un goût fruité et salé à la fois. Sa teneur en jus
est aussi élevée que celle d’un melon miel. Si elle reçoit assez de soleil,
elle développe une note fruitée légèrement sucrée. C’est la particularité de la
tomate car malgré son goût fruité, elle est de toute évidence un légume.
Souvent, l’arôme du jus de tomate est plus intense
que celui des tomates fraîches. Tout dépend de la provenance des tomates. C’est
pourquoi granini n’utilise pour ses jus que des tomates d’Italie et d’Espagne gorgées
de soleil, incomparables à celles des régions situés plus au Nord.
HARRY'S NEW YORK BAR
Le Bloody Mary fut créé en 1921 à Paris par Fernand Petiot (1900-1975), employé de bar au Harry's New-York Bar de Paris (couramment appelé "Le Harry's") dans le deuxième arrondissement, qui deviendra le Harry's Bar en 1923.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, sachez le consommer avec modération. Le blog: cocktailclassique.blogspot.fr s’engage à promouvoir une consommation responsable.
Voir le site 2340.fr
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